Huiles

J’aime l’intimité des matières avec le papier, la souplesse de l’un sous l’agression des couleurs huileuses, chaque matière inflige son caprice à l’autre, il faut respecter la surprise qui jaillit au fur et à mesure que le dessin prend forme. Pas de dessin préalable, juste les volumes qui s’inscrivent et l’élan du geste qui reste tendre. Quand le papier est couvert, il deviendra un tableau sur une toile. Maroufler le papier sur la toile tendue fait partie de l’acte de peindre, le tableau me quitte à cet instant, ou le geste précis et rapide décide de tout, comme de faire échouer l’œuvre.

Se procurer cette oeuvre